Cryogénie



Les vaporiseurs avec bac

Ces vaporiseurs sont constitués d’un faisceau tubulaire dans lequel circule le gaz. Le faisceau est immergé dans un bac contenant de l’eau. Le gaz en phase liquide au début, va puiser des calories sur les parois du tube au fur et à mesure de sa progression à l’intérieur du faisceau. Le faisceau refroidi par les calories prises par le gaz va se refroidir à son tour et va puiser des calories dans le fluide qui l’entoure.

Si nous n’apportons pas des calories au fluide contenu dans le bac et qui entoure le faisceau alors ce fluide va refroidir jusqu’à passer en phase solide (glace). Cela constitue un point d’arrêt au bon fonctionnement du vaporiseur.

Pour apporter des calories nous pouvons utiliser :

  • de la vapeur de manière à réguler la température du bac,
  • de l’eau chaude issue d’une chaudière fonctionnant au fuel ou au gaz,
  • une ou plusieurs résistances électriques qui vont chauffer l’eau,
  • du gaz de ville qui par l’intermédiaire d’un système autonome (T.I.C.) va réguler la température de l’eau du bac,
  • de l’eau de process quand l’utilisateur final en dispose,
  • de l’eau de nappe.

Chacune de ces possibilités a ses avantages et ses inconvénients, énoncés dans le tableau ci-contre.

Avantages et inconvénients des différents apports calorifiques des vaporiseurs

CEPHI - Cryogénie - Avantages et inconvénients différents apports calorifiques

Descriptif du faisceau

C’est un appareil à pression qui contient :

  • du gaz en phase liquide,
  • sur une certaine portion du faisceau du gaz en état diphasique i.e. un mélange de gaz en phase liquide et gazeuse,
  • du gaz en phase gazeuse.

Nous proposons toutes sortes de faisceau. Les paramètres qui interviennent et qui orientent le choix de la conception sont :

  •  la perte de charge admissible par le client i.e. la différence de pression entre la sortie du vaporiseur et l’entrée de celui-ci,
  • la linéarité et réactivité dans la vaporisation i.e. le dynamisme du vaporiseur,
  • la non acceptation de coup de bélier au démarrage.

Dans le cas où la perte de charge admissible est importante nous pouvons proposer un faisceau tubulaire en serpentin ou en épingle.

Par contre, si le client veut avoir des performances élevées avec un débit instantané et linéaire, des pertes de charge minimes et s’affranchir des coups de bélier, un autre équipement s’impose : Le Nappe Diaphragme ® CEPHI.

CEPHI - Cryogénie - Epingle azote et serpentin azote

Les Nappes Diaphragmes CEPHI

Des performances exceptionnelles pour les applications les plus critiques

Des avantages considérables par rapport aux systèmes classiques:

  • Le nappe diaphragme® minimise les pertes de charge avec un DP < à 300 mbars.
  • Le nappe diaphragme® garantit un débit instantané, régulier et constant.
  • Le nappe diaphragme® élimine les coups de bélier grâce à sa conception exclusive. Il assure donc une longévité exceptionnelle de l’équipement.
  • Le nappe diaphragme® est adapté pour TOUS les débits.
CEPHI - Cryogénie - Nappes diaphragmes

Réchauffage par TIC

Allier haute performance, respect de l’environnement et sécurité

Ce système, associé au faisceau Nappe Diaphragme présente des avantages majeurs tant sur le plan économique, technique que environnemental :

  • Fort rendement du dispositif TIC
  • Encombrement au sol très limité
  • Autonomie du dispositif
  • Maintien précis de la température de l’eau du bac à plus ou moins quelques °C par rapport à la température de consigne
  • Débit nominal du fluide à vaporiser instantané
  • Elimination des risques de bouchons liquide gaz et des pulsations
  • Réduction des déperditions: la température de sortie des fumées est de 110°C au lieu de 140 à 180°C avec une chaudière classique
  • Respect des normes européennes d’environnement
  • Aucun risque de pollution de l’eau du bain: le produit de combustion du brûleur gaz circule indépendamment dans l’échangeur immergé TIC et n’est pas en contact direct avec l’eau du bain.
Nappe diaphragme

Vaporiseur Argon 2*6 350 Nm³/h
Double T.I.C
Nappe Diaphragme

rechauffage par tic

Vaporiseurs azote TIC                       Vaporiseurs azote TIC
 32 000 Nm³/h 80 bars                     16 000 Nm³/h 40 bars

Les réchauffeurs atmosphériques

Ces réchauffeurs de haute ou basse pression tirent de l’atmosphère ambiante, l’énergie nécessaire à la vaporisation des liquides cryogéniques. Ils sont donc caractérisés par leur surface d’échange extérieure qui est particulièrement importante.

Par contre leur débit de vaporisation est variable en fonction des conditions atmosphériques et de la durée de fonctionnement continu. A titre indicatif, la variation dans le cas d’un fonctionnement en continu peut se réduire de 50% sur une période de 12 heures. Entre une température ambiante de -10°C et de +25°C le débit va varier de ~50%.

C’est ce qui explique que ce type d’appareil est réservé aux besoins discontinus.

CEPHI - Vaporiseur Oxygène - Cryoptim

Cryoptim

pour l’OPTIMisation de vos systèmes CRYOgéniques.

L’énergie est de plus en plus chère. En termes de vaporisation de gaz, le coût d’exploitation énergétique annuel est un multiple du coût d’achat du vaporiseur lui-même.

L’intérêt d’avoir une installation cryogénique optimisée d’un point de vue énergétique a un intérêt économique indéniable.

Avec CRYOPTIM® soyez assurés d’avoir une installation CRYOgénique OPTIMum pour votre exploitation.

QUAND INTERVIENT CEPHI ?

Dans la conception et la fabrication de vaporiseurs de gaz. Il s’agit d’équipements qui vont permettre de faire passer un volume donné de gaz de sa phase liquide à sa phase gazeuse.
Nos Savoir-Faire

L’air qui constitue l’atmosphère terrestre est un mélange de gaz, transparent, inodore, sans saveur, de concentration relativement constante : seules les concentrations en eau et en dioxyde de carbone peuvent varier.

CEPHI - Cryogénie - composition normale de l'air sec gaz

Les gaz ci-contre sont extraits de l’air. Comme la masse volumique est très faible en phase gazeuse et à la pression atmosphérique, ils sont stockés à des pressions élevées (généralement 20 ou 30 bars) et à des températures très froides < -180°C.
Le fait de comprimer et refroidir le gaz permet de réduire son volume dans des rapports compris entre 700 et 900 fois par rapport à une pression atmosphérique et une température ambiante à 20°C.
Par la suite, pour être utilisé, le gaz stocké en phase liquide doit être retransformé en phase gazeuse.

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